La cour des comptes a publié un rapport sur « La prévention et la prise en charge de l’obésité », dans lequel elle évoque naturellement les réseaux de santé, notamment les REPOP.

Rapport prévention obésité

L’épidémie d’obésité se propage dans le monde, entraînant une augmentation des maladies chroniques associées : diabète, maladies cardio-vasculaires, certains cancers… L’obésité touche en France 17 % environ de la population adulte (7,6 millions de personnes), tandis que la moitié de la population est en surpoids. Le nombre de personnes obèses s’est cependant stabilisé depuis 2005 mais les inégalités sociales et territoriales se sont accrues. Ainsi, le taux d’obésité est inversement proportionnel au niveau socio-économique, les personnes les moins diplômées sont plus fréquemment obèses et les enfants dont le père ou la mère n’avaient pas de diplôme ou un diplôme inférieur au baccalauréat sont plus souvent en surpoids ou obèses.

Ce rapport de la Cour des comptes de novembre 2019, pointe les défaillances de la prise en charge de l’obésité malgré les efforts engagés. Toutefois, elle souligne le rôle primordial des réseaux pédiatriques de prévention, dépistage et prise en charge de l’obésité en pédiatrie (REPOP) dans la prise en charge de l’obésité infantile. Ces REPOP, par une prise en charge multidisciplinaire, personnalisé et de proximité, ont incontestablement permis d’optimiser la prise en charge des enfants et des adolescents obèses.